En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail.La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-chômage reste d’actualité.
Le retour de la réforme des retraites que la CGT a activement combattue dans la rue en 2019 revient à l’ordre du jour. Le gouvernement et le patronat voulant imposer une nouvelle fois leur politique du recul social "quoi qu’il en coûte pour les salariés".
Alors que le prix du carburant, du gaz de l’électricité et des denrées de premières nécessités augmentent , les salaires eux sont toujours gelés !
En 2021, le CAC 40 ne c’est jamais aussi bien porté. Les dividendes des actionnaires ne cessent d’augmentés et la Banque de France prévoie un taux de croissance du PIB français à 6,3 % au lieu de 5,75, allant même jusqu’à declarer , je cite :
"Les entreprises abordent 2022 avec une situation financière qui dans l'ensemble est favorable", fin de citation.
Bref, tous les voyants sont aujourd’hui au vert pour augmenter enfin le pouvoir d’achat des français.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Des salaires indignement bas, qui ne motivent pas les salariés à la recherche d’un emploi, plus attirés par des entreprises proposant des titres repas à 8 euros, des salaires de bases à 1300 euros net et proposant de vrai primes d’intéressement, qu'un salaire au ras des pâquerettes et aucune reconnaissance.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat.
Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont l’ensemble des organisations syndicales réclament le rétablissement.
C’est pour cela que le 5 octobre la CGT sera une nouvelle fois mobilisée pour :
• L’augmentation des salaires,
• l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance-chômage,
• un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
• la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
• l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
• un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
• la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
• Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.
Il devient en effet plus qu’urgent d’augmenter les salaires et d’arrêter la politique austère instaurée depuis quelques années par le patronat et les gouvernements complices !
Gouvernement, en tournée médiatique depuis quelques mois, tel le cirque Pinder en tournée, fier de faire des annonces hors sols sur tous les sujets à la mode : du sport à l’éducation en passant par la sécurité et la santé, allant même jusqu’à tenté de monter les français les uns contre les autres en lançant un faux débat sur l’allocation rentrée...He oui ! Mai 2023 arrive, il faut faire croire aux incrédules que l’on a travaillé pendant 4 ans, c’est que la place est bonne rue du faubourg Saint Honoré !
Tandis que certains se gavent, d’autre demandent des avances sur salaire, se privent de manger ou arrêtent leur étude pour travailler, car le 15 du mois , une fois le loyer, les courses et l’essence pour venir travailler payés, le compte en banque est dans le rouge,
Ces situations ne sont plus humainement entendables en 2021 et pour la CGT il est grand temps que ça change !
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