La CGT souhaite répéter son soutien au peuple ukrainien qui depuis le 28 février meurt sous les bombardements russes.N'oublions pas les peuples Palestiniens, Yéménites, Syriens et tous les autres peuples qui meurent écrasés sous les bombes fabriquées en Occident...Car oui, la guerre nous concerne, nous les travailleurs car les conflits sont tout le temps au détriment des travailleurs...La CGT alerte sur les risques de généralisation du conflit et appelle l’ensemble des dirigeants des parties concernées à ne jouer en aucun cas la carte de l’escalade.Les armes doivent se taire immédiatement et laisser la place à une solution diplomatique plaçant au cœur l’aspiration des populations à vivre libres et en paix !La CGT condamne, comme elle l’a toujours fait, et conformément à ses valeurs, les menées impérialistes des grandes puissances, l’irresponsabilité des dirigeants qui font le choix des armes plutôt que du dialogue, les cadres d’alliance militaire dont l’OTAN qui représentent une menace permanente pour la paix.À l’instar, de nombreuses voix en France et dans le monde, la CGT exhorte tous les responsables politiques à arrêter de suivre la logique militaire et à faire prévaloir l’aspiration des peuples à la paix.Face à une guerre qui une fois encore se traduira par des morts, des destructions et des reculs sociaux, la CGT est aux côtes des travailleuses et travailleurs d’Ukraine et de leurs organisations syndicales. Elle est aussi aux côtés des travailleuses et travailleurs et des organisations syndicales, des pays qui seront rapidement impactés par cette guerre, notamment ceux de Russie et des pays limitrophes de l’Ukraine.Nous pensons notamment à nos camarades salariés d’Armatis Pologne qui ne sont qu’à quelques kilomètres des bombardements.Vous allez me dire « oui, mais c’est loin de chez nous », et bien, je vais vous répondre par la déclaration de notre président de la République du 3 mars 2022 « le pire est à venir » : augmentation du gaz, la France dépendant de la Russie à hauteur de 17 %, augmentation du blé et donc des denrées de base, augmentation du pétrole et donc du carburant... Ce n’est en effet que le début !Donc oui, le pire est à venir pour nous petits travailleurs, qui seront encore une fois les victimes collatérales de cette guerre avec des fins de mois de plus en plus dures, guerre dirigée et voulue par les grands de ce monde qui eux, n’ont pas besoin de compter chaque centime à la fin du mois.