Le plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans, détaillé le 3 septembre 2020 par le gouvernement comprend quelques 70 mesures autour de trois priorités affichées : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale.

Alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter aux alentours des 10 % cette année, à cause de l’épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps, l’objectif du gouvernement est de retrouver en 2022 le niveau d’activité d’avant la crise.

Encore des cadeaux sans contrepartie aux entreprises qui empochent les aides publiques tout en fermant les sites et supprimant des emplois.

Dernier exemple en date, la fermeture brutale de l’usine de pneus Bridgestone de Béthune avec 863 emplois à la clé alors que le groupe a bénéficié de crédit d’impôt, d’aides à l’installation et que les salariés avaient « accepté » un plan de modération salariale pour le maintien de l’activité. Le tout n’ayant pour finalité que de garantir un taux élevé de rentabilité et des dividendes juteux aux actionnaires.

Ce plan de relance est une tromperie, il s’agit en fait une compilation de mesures en préparation de la prochaine loi de finances et de déclarations chiffrées à des horizons parfois lointains, allant jusqu’en 2030 ! Des saupoudrages symboliques (rénovation énergétique, aides à la relocalisation...) limités à chaque fois à quelques centaines de millions d’euros visent à donner l’illusion d’un nouvel engagement présidentiel sans que le cap ne soit en réalité modifié.

Un premier ministre qui « espère » créé 160 000 emplois sans mesures spécifiques est une vaste blague. 100 milliards d’euros pour 160 000 emplois, désolé monsieur le 1er ministre mais le compte n’y est pas ! 

La CGT demande que cette argent soit, non pas donnée aux entreprises du CAC 40 mais utilisée pour la création d’emplois publics, le développement des services publics, le renforcement de la participation de l’État dans les entreprises en vue de planifier une véritable stratégie industrielle, à l’aide à la culture (cinéma, théâtres,) à l’aide aux petits commerces et bien sûr à l’augmentation des salaires

.Pour la CGT Faire autrement, c’est possible et urgent !



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