Virus qui me grignote la tête, je manifeste. Défilent les visages et les maux de la crise.Force est de constater ce jour que le Covid permet de nombreuses déviances sociétales : des PSE, des réformes non républicaines, un couvre feu alors qu’aucune amélioration n’est constatée.1 AN PLUS TARD : des salariés pauvres, un système de santé qui n’est toujours pas soutenu, qu’en est-il des lits supplémentaires, des agents plus nombreux, des améliorations des conditions de travail.Colère, espoir, unité serpentent dans les rues de ma ville.Des ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, cadres, chercheurs convaincus que pour trouver des solutions face à la crise, il faut soigner leurs maux quotidiens.Changer la logique.Cette logique qui conduit les employeurs à réduire à tout prix les salaires, les emplois, les investissements pour dégager toujours plus de bénéfices au seul profit des actionnaires… qui profitent de la pandémie pour, au plus vite, arracher des morceaux de nos vies.Le 4 février, bravant le risque du virus qui me grignote la tête je manifeste… Certains affirmeront que nous étions beaucoup, d’autres pas beaucoup. Une chose est sûre nous n’étions pas encore assez.Combien de salariés se demandent à quoi ça sert ?Combien d’entre eux pensent que l’on n’y peut rien ?Peut-être suffirait-il de leur permettre de s’exprimer, d’échanger pour qu’en parlant de leur quotidien il leur prenne l’envie de le changer, de se mobiliser.Le 4 février, bravant le risque du virus qui me grignote la tête, je manifestais avec le sentiment que ces premiers pas sur le bitume tracent la voie de la construction d’un mouvement social.Armatis ne faillit pas, raccord avec le principe de dictature : les accords d’entreprise non respectés, 1 an après pas d’accord sur le télétravail, refus de fournir les informations demandées en CSE, les manœuvres contrées sur des chantages à l’emploi.Une défiance accrue entre le syndicat majoritaire et sa direction, pour preuve la dernière manœuvre concernant les CA sous couvert de la période de référence.La CGT ne se trompe pas d’adversaire et reste mobilisée pour défendre les droits et conquis sociaux des salaries qui nous ont élus.Tous droits reservés.